Hi boyboy, que je feelais nostalgique lors des dernières semaines. Je voyais toutes ces images du CMA Fest dans mes fils d’actualité, que ce soit sur Instagram, Twitter ou Facebook et maudit que j’aurais aimé y être. En plus, combiné à la présence des Prédateurs de Nashville en finale de la coupe Stanley, cela aurait le rêve.Mais bon, étant donné que j’ai fait le choix conscient de ne pas y retourner cette année, je vais rester dans ma nostalgie en te parlant de l’expérience que j’y ai vécue à mes 25 ans.
Baptême de l’air
La compagnie d’aviation choisie. Crédit : SnopesMême si ce n’était pas la première fois que je me rendais à Nashville, c’était la première fois que je mettais un pied dans un avion. J’ai eu un peu de difficulté à bien dormir la veille et j’ai peu mangé le matin de l’embarquement. Est-ce que j’étais stressée? Totalement! Mon premier vol partait de Montréal en direction de Chicago. Deux heures et demie de vol. Tout s’est bien passé. Mon deuxième, après un layover de 4 heures, était vers Nashville. L’appareil était pas mal plus petit (capacité maximale de 50 personnes) et on entendait le vent contre les parois. Malgré quelques petites turbulences pendant cette heure et demie, tout s’est bien passé. J’avais juste très hâte d’atterrir.Au retour, même trajet, mais à l’inverse. Je suis tombée sur Montréalais anglophone âgé d’environ 40 ans avec qui j’ai jasé pas mal de Nashville à Chicago. Gros appareil, super vol. Il était de passage pour le festival musical Bonnaroo qui a lieu chaque année à Nashville aux mêmes dates. Après une attente d’une heure (au lieu de deux, le 1er avion ayant eu un retard d’une heure), j’ai pris le dernier avion qui me ramenait chez moi. Petite ironie, j’étais dans le même avion que l’équipe Hockey de TVA Sports. (T’sais la vie des fois). Le trajet de retour était largement supérieur à celui de l’allée. C’est peut-être l’effet de l’inconnu qui s’est estompé. J’avais aussi les pieds énormément enflés.https://www.instagram.com/p/BGnYa0_jk3p/Pour ce périple, j’ai choisi United airlines, parce que le prix m’allait et que les heures d’attentes étaient réalistes.
Hôtel
Crédit : Alexandra PhilibertJ’ai résidé au Hyatt place airport et j’y retournerais sans hésiter. C’est clair que seule le coût a été un peu plus difficile à avaler, surtout qu’il était combiné à un dollar canadien pas super. Par contre, le personnel était tellement fin, aux petits soins et à l’image du côté chaleureux que la ville possède. Le lit confortable, la bouffe excellente (essayez la pizza poulet BBQ, c’est succulent) et à courte distance du centre-ville. Un maigre 25$ US de taxi (ou un peu moins en Lyft ou Uber).
Transport
Bon, avec le recul, j’aurai pu me louer une voiture sur place et une passe de stationnement pour un prix qui aurait été fort moins onéreux que d’utiliser Taxi, Uber et Lyft de ce monde. Que j’utilisais 4 fois par jour! Pourquoi? Parce que dans ce type de festival on reçoit beaucoup de gratuité, on achète quelques trucs et il est impossible d’entrer dans le Nissan Stadium (les shows du soir) avec un sac plus grand que 4.5 x 6.5 pouces selon les normes de la NFL. J’ai utilisé la plupart du temps Lyft, qui a vraiment un bon taux tarifaire et je suis tombée sur d’excellents chauffeurs (à part un). Sinon, je prenais le taxi après le gros show du soir, parce qu’il était plus facile d’en obtenir un. Disons simplement que la ville empêchait les Uber et Lyft de s’approcher du stade.
Lyft, une compagnie similaire à Uber, mais à meilleur tarif. Crédit : Forward BeatEn clair, je me suis un peu payé la totale. Ma première aventure au Tennessee, je l’ai fait en voiture – plus de 16 heures de route -, on avait loué une maison à deux (avec l’ajout de deux personnes finalement) qui était passablement loin du centre-ville et je faisais l’aller-retour matin et soir seulement parce que je pouvais profiter de mon coffre. Il n’y a pas une façon meilleure que l’autre. C’est vraiment deux expériences distinctes, mais en 2016, je l’ai fait à ma façon et je me suis gâtée sans le tracas d’une voiture en étant plus près du Centre-ville. Je trouvais que ça m’en faisait moins sur les épaules.Voyager seule ne change pas nécessaire grand-chose en termes d’hôtel ou de transport. Ça restera toujours des choix que l’on peut faire accompagné ou pas, mais voyager seule c’est aussi ne pas faire de compromis pour les autres.
