Un booktuber, ça mange quoi en hiver? J’entends beaucoup de gens se questionner sur ce phénomène ce que je trouve très positif pour la littérature. Il prend une telle ampleur que même le Journal de Montréal s’est penché sur celui-ci en publiant un article en 5 points. Par contre, je trouve que ce dernier ne rend pas justice aux booktubers et qu’il est très simpliste. Je me suis donc dit, pourquoi ne pas vous donnez ma vision.
Un booktuber, c’est quoi?
Photo : Polandbananasbook
Un quoi?
Peu sont familiers avec le terme «booktuber». Il s’agit en fait d’une contraction entre le mot «book» – livre en anglais – et youtuber, nom attitré aux gens qui enregistrent des vidéos de toutes sortes pour la plateforme YouTube.Un booktuber est donc une personne qui partage ses coups de coeur, découvertes ou impressions en lien avec la lecture. La plupart du temps, ce sera des recensions de livres, mais il arrive que d’autres sujets en lien avec la lecture soient abordés et c’est parfait ainsi.J’avoue que le terme sonne très «français de France», mais y a-t-il vraiment une façon de le mettre en bon québécois? Pas vraiment non et puis de toute façon ça rendrait le tout plus complexe pour rien.
Un phénomène qui gagne en popularité
Les booktubers cartonnent déjà énormément chez les Américains et en France. Il n’est pas rare de tomber sur des comptes avec plus de 360 000 abonnés. Je pense d’ailleurs à la très drôle polandbananasBOOKS (363 197) et la douce abookutopia (349 275). J’entrerais aussi dans cette sélection Epic Reads, qui sans être un seul booktuber, est un site américain axé sur la littérature avec un côté un peu plus déluré. J’adore tout simplement leur chaîne YouTube.
Photo : Elle m bouquinerAu Québec, l’installation du phénomène a un peu tardé. Il commence tout juste à prendre de l’expansion. Bien que les booktubers québécois ne connaissent pas encore le même succès que les Américains ou Français, ils ne sont pas en reste. J’aime tout particulièrement Elle M Bouquiner – son concept Livres dans le metro est trop génial – et Mel Jannard.
Et la Rouquine elle?
Ah! Excellente question. Ce n’est pas faute d’y avoir pensé. L’idée m’effleure l’esprit depuis quelques années déjà. Par contre, insérer des heures de tournage et de montage dans mon emploi du temps actuel, quand j’essaie de peine et misère de continuer la rédaction/restructuration de mon propre roman, c’est un peu illogique. Surtout en considérant le fait que j’ai un boulot, une entreprise, une vie sociale et une nouvelle collaboration chez Wooloo, où je parlerai mensuellement de coups de coeur jeunesse/famille.Mais qui sait, je pourrais bien me laisser tenter.