Dernièrement Céline, tu fais les manchettes pour diverses raisons, mais surtout pour tes looks. Tu oses. Tu défis les standards de beauté, les carcans imposés. Tu changes.À l’aube de tes 50 ans, tu te fais plaisir. Tu fais fis de l’âge, de ton statut ou encore du fait que tu es maman et tu mets les tenues que tu as envie de mettre. Des manches bouffantes, aux onesuit semi-transparents en passant par une salopette de cuir ou encore lorsque tu poses nue pour Vogue Paris.https://www.instagram.com/p/BWHOIjtArO-/?taken-by=voguemagazineSauf que le changement, ça brusque les gens, tu sais Céline. Énormément. Tout le monde, de Gisèle de Granby à Fay Wong de Chine, a son grain de sel à y mettre. Ne fais pas ceci, ne fais pas cela. Quelqu’un de ton âge ne met pas une telle chose pas plus qu’une maman. Sans oublier les diverses allusions à ton défunt mari ou encore à toute la crédibilité que tu pourrais perdre. Oui. Les gens ont autant de temps à perdre.Je ne saurais te dire Céline ce qui pousse ces gens à y aller d’insultes de toutes sortes. De la jalousie, de la solitude, un sentiment que tu leur appartiens, quand tu n’as jamais appartenu à personne si ce n’est qu’à toi-même.Si tu portes attention Céline, la phrase la plus populaire est sans aucun doute « Où es notre Céline?».Moi, à ses gens, j’ai envie de répondre que «notre» Céline, comme on se plait à s’approprier au Québec, est juste là, devant nous. Plus vivante que jamais. Plus assumée que jamais. Que tu oses, défies les standards de beauté, que tu fais un gros doigt d’honneur à leur «âgisme» ou encore de ce qu’une femme devrait ou ne devrait pas porter par son statut de maman.https://www.youtube.com/watch?v=ZQ7xtieZMnkPis moi Céline, j’ai envie de te dire de continuer. Parce que c’est beau tout ça. Parce que tout ce que tu fais présentement, c’est vivre comme tu ne l’as jamais fait auparavant et de voir ça devant nos yeux, c’est un privilège.T’es belle Céline. Oublie pas, pis j’espère que par les gestes que tu poses présentement tu pourras ouvrir les yeux de certains. Que tout ça les fera sortir de leur petit nombril et fera tomber certains de leurs préjugés. Qu’une femme, qu’elle soit âgée de 20 ou de 50 ans, qu’elle soit maman ou non, diva ou non, peut porter ce qu’elle désire.