Par Frédérique RaymondNos premiers contacts avec le monde extérieur sont maîtres de nos premiers échanges sociaux. D’aussi loin que je me souvienne, pour ne pas avoir été à la garderie et ne pas avoir côtoyé d’autres enfants de mon âge avant ma première journée d’école, les adultes ont toujours fait partie de ma vie.
Témoignage : Une amitié fusionnelle
Photo : Kevin GentÀ cinq ans le primaire a apporté mes premiers amis. La fin du secondaire a classé les bons et les mauvais amis. Pour le reste, disons que j’ai osé réparer quelques pots cassés (amitiés allant vers le vide), mais ça n’a été qu’éphémère. Tant pis! Au moins, ces amitiés tissées à la va-vite m’ont appris que toutes relations ne sont pas bonnes à consommer sans modération.
Le résultat
Maintenant, pour ce qui est des relations malsaines je flush sans modération. Et parce que les années passent et ne se ressemblent pas, j’ai su trier mes amitiés pour qu’elles soient respectueuses envers ma personne. Ceci dit, depuis plus d’un an déjà j’ai la chance de partager ma vie avec la plus parfaite de toutes les humaines. Une femme à qui je peux raconter mille et une fois la même histoire sans me faire couper la parole d’un «Fred tu m’as déjà raconté!». Une relation gratifiante, qui me donne encore plus envie de briller. Elle est mon journal intime sur deux pattes et moi le sien. Quand même sweet la vie.
Photo : Evan KirbyRapidement on est devenu comme les deux doigts de la main. On est toujours à l’affût des dernières mises à jour sur une et l’autre. On est très fusionnel, au-delà des kilomètres qui nous séparent. On fait d’ailleurs assez vieux couple. Et ça ne fait pas si longtemps on a décidé de se bercer ensemble passé nos quatre-vingts ans, elle entouré de ses chats et moi entouré de mes chiens. Probablement le seul point qui nous différencie; l’une préfère les chats aux chiens. Mais tout compte fait, pour ce qui est de non négociable dans cette amitié est que même avec le temps qui tic tac, on s’est fait la promesse de toujours être-là pour l’autre.
Pour la vie
Peu importe comment vont nos vies respectives. Pour le reste, disons que je ne pourrais pas voir ma vie sans sa présence. On se tient au courant de nos bons moments et de nos tempêtes, c’est un classique. On se confie et se rassure mutuellement. Et je pense que c’est là qu’est toute la beauté de notre union amicale. L’une pour l’autre, a toujours se tenir par la main pour naviguer au gré du temps. On s’aime fort, on s’aime d’amour.Ce texte n’a pas été rédigé par La Rouquine, il s’agit d’une collaboration de Frédérique Raymond.Vous êtes intéressé à faire de même (anonymement ou non) ? Écrivez à La Rouquine au [email protected]