L’acceptation de soi, c’pas toujours facile hein? Je suis une grande militante pour la promotion d’une image corporelle/intellectuelle diversifiée et positive. Positive dans le sens que tu pèses 100 ou 300 lb, l’important c’est ce que toi tu ressens que tu sois en santé. Sauf, pour être honnête avec vous, c’est pas toujours une science exacte.Non. J’ai des journées où il est difficile pour moi de m’apprécier à ma juste valeur. J’entends déjà toutes vos phrases du “Tu devrais pas.” “Ben voyons donc” “Ça pas de sens, t’es super belle” et cie. Le point, ce n’est pas que je ne suis pas belle, non, c’est plutôt que cette journée là je ne me TROUVE pas belle. Qu’au lieu de voir le corps de la bonne façon (un vaisseau, un temple, comme vous voudrez), je vois ses défauts plutôt que ses qualités.Pourquoi? C’est un mélange de bien des choses. La société en soi, des tailles qui ne se ressemblent pas d’un magasins à l’autre, de la confiance, les hormones. Bref, un beau cocktail. Ce qui est ironique, c’est que cet article j’ai commencé à l’écrire avant la saga de Sophie Durocher – concernant la grossophobie et son jugement des gens corpulent-, mais je n’ai pas envie de m’attarder sur cela.
Puiser sa force
J’ai développer des trucs pour changer le vent de côté. Oui! J’ai la chance d’avoir un amoureux qui me garde dans le positif. Je consulte plusieurs sites web prônant la diversité corporelle et des messages fort porteur. L’idée, c’est de puiser sa force à quelque part. Il est certain que ça part souvent de soi, en fait pas mal à 100%, mais il ne faut pas négliger les petits gestes quotidien que l’on pose envers soi-même ou ceux qui sont posés par d’autres envers-nous. Que ce soit un simple compliment, un sourire, une citation. Peu importe ce qui marche pour vous.
Sonny Turner : you go girl!
Dernièrement, je suis tombée sur un article d’Allure où il était question de la mannequin taille plus (yo qui a inventé ce terme sincèrement) Sonny Turner. L’aventure qu’elle a partagé sur son Instagram en est une que j’ai déjà vécu et que je vis encore. L’épopée d’un maillot de bain.https://www.instagram.com/p/BV2vltElr2W/Trouver un maillot de bain est un enfer lorsque tu as des courbes. Sonny Turner soulève le manque de choix et la non-adaptation pour les «tailles plus». Elle porte du 16. Je porte du 11. Des culottes de bikini dans la craque de fesse et un haut qui ne tient absolument rien, ça vous dit quelque chose? Pour quelqu’un avec de beaucoup de fesses et une forte poitrine…bienvenue en enfer. Je dois payer au minimum 150$ un maillot pour avoir un soutient adéquat pour ma poitrine (+ que du DD).Mais je m’égare. Ce que Sonny Turner soulève, ce n’est pas de faire de la place aux plus grandes tailles. Ça va plus loin que ça. C’est de faire de la place et surtout de penser à TOUTES les tailles. Parce que je suis convaincue qu’une femme de 100 lb éprouve autant de problèmes dans cette quête du maillot parfait qu’une femme de 160 ou de 240 lb. Plus près de nous, mon amie Mélanie Galipeau a pondu un excellent texte sur le même sujet chez Ton petit Look. Y aussi Buzzfeed qui pond d’excellents textes/essais sur la diversité et les vêtements avec un peu d’humour.L’industrie fonctionne à l’argent, mais il semble qu’elle se ferme les yeux pour dicter un standard de beauté et se prive d’un pas pire revenu ainsi que de satisfaction de clientèle en n’offrant pas de vêtements adéquats pour toutes.En tout les cas, peu importe le corps que nous avons allons rockez les plages, les piscines et partout où on en a envie, avec notre maillot!