La course m’a sauvé la vie

1 janvier 1970 | Style de vie

D’emblée, je te l’avoue, j’ai une relation d’amour/haine avec la course depuis 3-4 ans.

Je commençais. J’arrêtais. Je recommençais. J’arrêtais de nouveau. Bref, tu vois le topo. J’ai commencé à voir vraiment des bénéfices en 2018. C’est cette année-là que la course est vraiment entrée dans ma routine de mars à septembre. Je suis un peu une patate l’hiver, que veux-tu. En 2019, ma pratique a monté un peu de niveau, c’était moins difficile et je m’étais même acheté de nouveaux souliers juste pour ça. La période estivale était aussi moins pénible au niveau des blessures et mes hanches me remerciaient.

Sauf qu’en 2020, ce sport a pris une toute autre tournure. La course est devenue mon alliée, ma bouée de sauvetage. En fait, elle m’a sauvé ma vie.

C’est peut-être des gros mots, parce qu’il n’y a eu aucun pensée noire. Ce n’est pas ça. Ce que je veux dire, c’est qu’elle a “sauvé” ma vie, parce qu’elle m’a tenu la tête hors de l’eau pendant une période assez difficile. Alors que je ne dormais plus vraiment et je ne mangeais que très peu à la suite d’une séparation qui a mal tourné, l’envie d’aller courir, pas mal plus tôt qu’à l’habitude m’a prise.

J’avais ce besoin viscéral de mettre mon cerveau à off pour enlever tous le brouillard qui s’y trouvait et le seul moyen que je connaissais, c’était la course. Sauf que pour courir et éviter les blessures tu as besoin de deux choses : bien manger et dormir. Quoique tu peux t’en sortir avec le premier sans le dernier.

Alors, si je voulais recommencer à courir, je devais manger plus que deux toasts au beurre le matin et des craquelins ici et là. Je me suis donc motivé à m’alimenter de meilleure façon afin de pouvoir pratiquer mon sport. Résultat? J’ai recommencé peu à peu à manger, mais surtout à courir.

Ensuite, le reste a suivi.

Je me suis réappropriée ce que je suis.

J’ai recommencé à aimer qui j’étais.

J’ai une vision positive de mon corps

J’ai continué à m’alimenter correctement.

J’ai fini par obtenir du sommeil réparateur.

La course a été mon alliée et m’a sauvé. Elle m’a aidé à reprendre le dessus dans un moment tempête où tout dérapait pis pour ça, je l’inclus dans mon horaire avec joie. Je m’équipe même pour elle.

La course? Merci!