J’adore New York par Isabelle Laflèche

28 mai 2017 | Culture

Jurisprudence, heures facturables, associés, escarpin louboutin, complet Dior, sac J.Crew sont peut-être des termes très contrastants en général, mais il s’agit d’un heureux mariage ou presque pour Catherine Lambert, l’héroïne de J’adore New York par Isabelle Laflèche, ancienne avocate et auteure.

Crédit : La Rouquine

Résumé : Catherine Lambert, jeune avocate passionnée par la mode, croit avoir touché le gros lot avec cette offre d’emploi dans un grand cabinet de Manhattan. L’ambitieuse avocate sera toutefois rapidement confrontée à la dure réalité du milieu, et les choses iront de mal en pis quand elle s’empêtrera dans une idylle de plus en plus compliquée avec un client de la firme. A-t-elle vraiment sa place dans ce monde beaucoup moins chic qu’il n’en a l’air ?

Malgré son imposante stature de 496 pages, J’adore New York se lit comme un charme ou devrais-je dire se boit comme un bon champagne rosé. Cette chick-lit bien qu’elle se situe dans un monde relativement huppé et comporte plusieurs éléments clés du genre, se démarque par sa douceur et son intelligence.

Crédit : Custom Fashion & bridal illustrations

Le bagage d’expérience dans le monde juridique de l’auteure transparait dans ce récit, mais surtout ne l’alourdit pas. C’est plutôt le contraire. Parce qu’elle prend bien soin de créer une situation X pour bien l’expliquer. Elle met en place l’explication à même l’action et c’est franchement génial.

L’histoire, digne de Sexe à New York minus le quatuor, se lit de façon fluide grâce à une plume d’expérience et le sens du punch en fin de chapitre. Par contre, il est important de savoir que même si Isabelle est Québécoise, ce livre a été écrit en anglais et traduit par Caroline Larue, ainsi que Michel St-Germain. Alors, quelques termes à la française s’y glissent de temps à autre.

Si comme moi vous n’être pas une grande fashionista, le côté mode bien présent dans ce livre peut être rebutant. Entre plusieurs morceaux de linges des plus grandes marques et le lexique juridique, il se peut que vous vous sentiez submergé parfois. Sincèrement, je m’y suis pris à deux fois pour en faire la lecture. Je me suis rendu compte que finalement, je devais simplement être dans le mood de ce genre littéraire. Jamais je n’ai regretté au cours de ma lecture d’avoir choisi ce manuscrit. Avoir su, je l’aurais lu la 1re fois.

Source : Reblogging

C’est une douce histoire à l’Américaine digne de la littérature romanesque de Sophie Kinsella avec un humour un peu plus subtil. C’est le constat que j’en fais au terme de ma lecture. Tout en étant différent, J’adore New York me rappelle énormément le type d’écriture/lecture de Kinsella. Ce qui se veut très positif. En plus, vu que ce livre est sorti en 2010 (j’ai lu la réimpression de 2015), son prix est très abordable.

Prochaine destination? J’adore Paris. Quelque chose me dit que Catherine Lambert ne devrait pas cesser de m’étonner dans un tout nouvel univers.

Crédit : Québec Amérique

* Merci à Isabelle Laflèche pour ce merveilleux envoi.