Josée Bournival a poussé l’aventure pour un 4e et dernier tome dans la série Bébé Boum. Sous le thème de la tornade qui sévit dans la vie de mères, elle n’aura pas manqué de surprendre ses fans, mais aura peut-être étiré la sauce un peu trop longtemps…Si tu n’as pas lu les 3 premiers tomes, je t’invite à lire ce que j’ai pensé de ceux-ci avant de lire cette critique.
RÉSUMÉAvec deux garçons, Lili croit maintenant sa famille complète. Mais l’envie d’un troisième bébé se pointe le bout du nez sans prévenir. La photographe se heurte alors au point de vue de Thomas qui, lui, est fin prêt à se faire vasectomiser. Jean-François émerge enfin du coma. Bien loin de retrouver son allié de toujours, Esther a plutôt l’impression d’avoir dorénavant un cinquième enfant à charge. Entre l’obligation de retourner sur le marché du travail, l’exigeante routine familiale et les rébellions de ses enfants, Esther cherche à garder la tête hors de l’eau… Frédérique décide de se marier sur un coup de tête. Lorsque son nouvel époux dévoile son envie d’agrandir la famille, la serveuse volage prend panique. Par amour pour lui, devrait-elle consentir à une nouvelle grossesse ou serait-il plus sage de respecter son intense besoin de liberté? Fraîchement divorcée, Jeannine entre en préménopause. L’étalagiste doit faire le deuil de sa fécondité et redéfinir sa féminité. Un grand sentiment d’injustice l’habite alors que son ex trouve l’amour auprès d’une plus jeune. Quatre femmes, quatre façons de mettre un terme à cette saga familiale, autant de bébés boums. Quatre histoires qui s’entremêlent une dernière fois pour tisser une foule de situations réalistes et de rebondissements surprenants. Retrouvez la galerie de personnages que vous avez adoptés et vivez avec eux la queue de la tornade!
Cette lecture me garde mi-figue mi-raisin. S’il était impossible de terminer la série sur la note de fin du 3e, ce 4e tome s’est échelonné trop longtemps. On sent la sauce s’étirer et ça n’ajoute pas grand-chose à l’histoire. Disons que j’aurais coupé ce livre en deux. La fin est relativement simple, mais nous laisse un peu sur notre faim. En queue de poisson un peu même.Durant la série, on a perçu une évolution chez les personnages, mais on dirait que certains régressent dans ce 4e livre. Bon, il est vrai que ce n’est pas tout le monde qui continue d’évoluer dans la vie et que plusieurs peuvent retomber dans leurs vieilles habitudes. Toutefois, j’ai l’impression que ça sert plus ou moins la trame narrative.J’ai donc de la difficulté à vous dire ce que j’en ai vraiment pensé. À certains moments, on a l’impression de tourner en rond. Alors, est-ce que j’ai aimé ma lecture? Je vais vous répondre simplement… correct. Je n’ai pas été jeté en bas de ma chaise. Je ne me rappellerai probablement pas de toutes les péripéties de ce livre et j’aurais apprécié une meilleure conclusion à cette série.Par contre, parce que c’est vraiment important de le mentionner, Josée Bournival dresse un portrait très réaliste des différents aspects de la vie de famille. Celle-ci n’est pas toujours rose et grâce à ses quatre personnages principaux, elle réussit à le faire dans différents contextes. Chapeau pour ça et pour le travail colossal qu’elle a fait avec Bébé Boum. Sommes toutes, j’ai passé un bon moment avec la série Bébé Boum et le 3e opus reste mon préféré de celle-ci. Par contre, il y a des inégalités d’un tome à l’autre. Ça fait une partie du charme de la série, mais je m’attendais à une fin différente…En gros, il fallait que cette série prenne fin et elle s’en est relativement très bien sortie.